BÊTEMENT, adverbe
Définition de bêtement
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Synonymes de bêtement
- stupidement, niaisement, sottement, gauchement, maladroitement, prétentieusement, lourdement
- naïvement, simplement, bonnement, connement, comme un gamin, comme un mouton, comme une cruche, comme une huître, comme une mule
Contraires de bêtement
Exemples d'utilisation de bêtement
bêtement amoureuse"Lauranne, qui l'a vu dans des rôles très différents et a été enthousiasmée tantôt par son humour en demi-teinte, tantôt par l'intensité dramatique de son jeu, en tombe, m'avoue-t-elle, " bêtement amoureuse "." (Françoise Dorin 1984 "Les jupes-culottes")
bêtement heureux
"Le Français dans l'ivresse n'est point bêtement heureux d'être ivre comme les autres peuples." (Anne-Gabriel Meunier de Querlon 1887-1895 "Journal")
bêtement sentimentale
"Quoi qu'il en soit, je souffre de découvrir une Lucile bêtement sentimentale, et je lui en veux d'être persuadée que j'ai du talent, alors que je sais mieux que personne tout ce qui me manque." (Pierre Boileau et Pierre Ayraud dit Thomas Narcejac Boileau-Narcejac 1979 "Carte vermeil")
bêtement technique
"Compte tenu de ce que, à dix-sept reprises, pour des raisons bêtement techniques, les distributeurs refusèrent de fonctionner, les Sept se trouvèrent, le dimanche soir, en possession de 120 700 dollars." (Bernard Lentéric 1981 "La nuit des enfants rois")
croire bêtement
"J'ai voulu croire bêtement, aveuglement-parce que je voulais croire-avec la foi du charbonnier." (Georges Darien 1890 "Biribi, Discipline militaire")
perdre bêtement
"J'ai envie de demander des précisions mais je me dis que ce serait idiot de perdre bêtement deux mille dollars." (Jean-Jacques Reboux 1997 "Fondu au noir")
prendre bêtement
"Encore une fois, je ne suis pas de ces pauvres bougres qui vont se faire prendre bêtement dans les maisons publiques." (Tristan Bernard 1933 "Aux abois")
tuer bêtement
"Chef de bataillon du génie dans la réserve, il devait rentrer en France en août 1914, en même temps que moi, pour se faire tuer bêtement, dès les premières semaines de la guerre, à un poste où le premier venu l'aurait aussi bien remplacé." (Pierre Benoît 1930 "Le soleil de minuit")
