SOTTEMENT, adverbe

règle-cordial

Définition de sottement

adverbe
  1. De manière sotte, bêtement.

Synonymes de sottement


Contraires de sottement


Exemples d'utilisation de sottement

sottement fier
"Que m'importe cette raison dont je suis sottement fier, cette maîtrise de moi-même, cette modération, cette sagesse étriquée!" (Edmond Jaloux 1921 "L'Escalier d'Or")

sottement impie
"lui, si sottement impie, lui, le perroquet si niais des badauds de la démocratie, il aurait dû mille fois rendre grâces pour cette grâce à laquelle il doit tout, sa célébrité et le pardon de tous ses vices littéraires." (Charles Baudelaire 1868 "Curiosités esthétiques ; L'art romantique : et autres oeuvres critiques")

sottement prude
"Parlez, monsieur, j'ai dans quelques jours quarante-huit ans, je ne suis pas sottement prude, je puis tout écouter..." (Honoré de Balzac 1847 "La Cousine Bette")

dire sottement
"Puisque vous m'aimiez à ce point, il ne m'était plus possible de dire sottement que tout était désespéré." (Marcelle Sauvageot 1934 "Laissez-moi")

parler sottement
"Mais le fait que tout est possible ne nous autorise pas à parler sottement." (John Maynard Keynes 1931 "Essais de persuasion")

prendre sottement
"En effet, à l'endroit le plus apparent de la haute cloison s'étalait une place vide, évacuée plutôt, car un gros clou doré près du plafond montrait la trace visible, presque grossière, du piège tendu au pauvre naïf, qui s'y laissa prendre sottement." (Alphonse Daudet 1877 "Le nabab")







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