RABATTU, adjectif
Définition de rabattu
| adjectif masculin singulier | |
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Technologie. Participe passé de "rabattre", repoussé, plié, diminué.Difficultés de rabattu
Stylistique et sémantiqueAttention à la confusion entre rabattre et rebattre. L'expression juste est "rebattre les oreilles" et "des idées rebattues".
Exemples d'utilisation de rabattu
capuchon rabattu"Des charrois de pierres, de madriers ou de tuiles, des ménagères, des mulets dont les bâts débordaient de briques, des chevaliers suivis de leurs écuyers, qui se frayaient un chemin à grands cris, des maçons poussant de lourdes brouettes de sable, des mendiants, des charpentiers portant de longues planches sur l'épaule, des moines au capuchon rabattu, des mires sur leurs mules, des clercs moqueurs, des marchands d'eau, de salades ou de volailles, se bousculaient entre les étais des boutiques où l'on vendait à fenêtres ouvertes." (Jeanne Bourin 1985 "Le Grand Feu")
chapeau rabattu
"L'homme portait un grand habit noir passé, et un chapeau rabattu." (Charles Dickens 1841 "Barnabé Rudge")
collet rabattu
"le teint souffrant d'Etienne, ses belles mains, son sourire malade, ses cheveux partagés en deux bandeaux et répandus en boucles sur la dentelle de son collet rabattu, ce front sillonné de jeunes rides, ces oppositions de luxe et de misère, de pouvoir et de petitesse lui plaisaient." (Honoré de Balzac 1831 "L'Enfant maudit")
oreilles rabattues
"Il y avait aussi, tombant de la barre, les pattes écartées comme pour quelque saut formidable, les oreilles rabattues, des lapins à l'échine grise, tachée par le bouquet de poils blancs de la queue retroussée, et dont la tête, aux dents aiguës, aux yeux troubles, riait d'un rire de bête morte." (Émile Zola 1873 "Le Ventre de Paris")
volets rabattus
"Les volets rabattus, les lézardes des murs, cette porte fermée immuablement dont le marteau n'avait pas été soulevé depuis si longtemps, l'usure, l'abandon, le silence profond de l'intérieur, tout imprimait à cette demeure une expression de mystère et de deuil qui fit frissonner le chevalier." (Michel Zévaco 1907 "Le Capitan")
