MOLLEMENT, adverbe

règle-cordial

Définition de mollement

adverbe
  1. Avec indolence ou faiblement.
  2. Sans vigueur.

Synonymes de mollement


Contraires de mollement


Exemples d'utilisation de mollement

mollement allongé
"Au premier, mollement allongé, qui observe avec quelque surprise le spectateur, le second vole son pinceau." (Le Monde 1995 "Extrait du Monde d'octobre 1995")

mollement ondulés
"Mon sourire enfantin rappelait celui de ma mère, et mes cheveux blonds, mollement ondulés, couvraient avec caprice la grandeur précoce de mon front." (Gérard de Nerval 1854-1855 "Promenades et souvenirs")

mollement étendu
"tandis que, sans argent, sans amis, sans secours, le mogol est errant dans l'Inde ensanglantée, que d'orages nouveaux la Perse est agitée, qu'une pipe à la main, sur un large sofa mollement étendu, le pesant Moustapha voit le russe entasser des victoires nouvelles des rives de l'Araxe au bord des Dardanelles, et qu'un bacha du Caire à sa place est assis sur le trône où les chats régnaient avec Isis." (François Marie Arouet, dit Voltaire 1706-1778 "Épitres")

agitait mollement
"et parfois un vent tiède, qui soufflait de la rivière, agitait mollement la bordure des tentes en coutil suspendues à la porte des estaminets." (Gustave Flaubert 1857 "Madame Bovary, Moeurs de Province")

bercer mollement
"là, étendu sur les coussins, respirant l'air ou fumant son cigare, il se laissait bercer mollement, sans jamais songer à demain." (Alfred de Musset 1837-1853 "Nouvelles et contes")

glissaient mollement
"Elles glissaient mollement comme de beaux cygnes sur les eaux calmes de la baie et bientôt elles allaient passer devant les terrasses du pavillon." (George Sand 1833 "Lélia")

reposait mollement
"il lui semblait qu'il était couché d'abord sur des herbes sèches, parmi lesquelles il y en avait quelques-unes de piquantes qui l'incommodaient et qu'ensuite il reposait mollement sur un lit de roses, dont il sortait un serpent qui le blessait au coeur de sa langue acérée et envenimée." (François Marie Arouet, dit Voltaire 1747 "Zadig")

roulait mollement
"Irène marcha devant lui, nonchalante, il s'étonna de constater qu'elle roulait mollement des hanches et traînait un peu les pieds comme si elle portait des babouches." (Sidonie Gabrielle Colette 1924 "La femme cachée")

réagit mollement
"Mais il réagit mollement, et presque avec indifférence, ce qui incitera Abetz, promu d'ailleurs ambassadeur, et parce que son tempérament l'y pousse, à poursuivre à Paris une politique qui dépend de ses inclinations plus que des choix de Hitler." (Henri Amouroux 1976-1997 "La grande histoire des français sous l'occupation")

s'affaissa mollement
"Il roula de côté, puis s'affaissa mollement, la face contre terre, et ne bougea plus." (Robert Louis Stevenson 1883 "L'Île au trésor")

s'inclina mollement
"la voile se gonflait sous le vent du soir, elle s'inclina mollement sur la vague, la proue tournée vers la haute mer se releva légère comme un goéland et fendit l'eau qui la berçait." (Amédée Achard 1847 "Belle-Rose")

s'écraser mollement
"certaines paraissent même fixées dans un équilibre vertigineux, assises, immuables, et pourtant inclinées de telle sorte qu'elles auraient dû tomber depuis des siècles, s'écraser mollement sur elles-mêmes et se résoudre en glissades dû sable." (Jean-Marie Gustave Le Clézio 1965 "La fièvre")

tenta mollement
"Les paupières mi-closes, il tenta mollement de résister à la musique qui montait en lui." (Bernard Clavel 1970 "Le tambour du Bief")







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