DÉSOBLIGEANT, adjectif
Définition de désobligeant
| adjectif masculin singulier | |
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Voir
aussi :
Synonymes de désobligeant
- malveillant, acerbe, aimable, vipérin, venimeux, fielleux, blessant, calomnieux
- vexe, froisse, indispose, offense, contrarie, déplais, humilie
Contraires de désobligeant
- obligeant, bienveillant, brave
- complais, complimente, plais
Exemples d'utilisation de désobligeant
allusions désobligeantes"Or, dans cette amère boutade sur Chantilly, qui a paru hier dans le Musée, l'écrivain satirique, en faisant des allusions désobligeantes au changement de nom du savetier quand il a chaussé le cothurne, citait un vers latin dont nous avons souvent causé." (Edgar Allan Poe 1841 "Double Assassinat dans la rue Morgue")
choses désobligeantes
"Seigneur, lui dit-elle, je n'ai pas assez d'amour-propre pour m'offenser des choses désobligeantes que vous me dites." (Marie-Catherine d'Aulnoy 1690-1698 "Contes")
commentaires désobligeants
"ils donnaient le coup de pied de l'âne aux vaincus, se jetaient des flatteries à la tête, faisaient des commentaires désobligeants sur l'absence du marquis." (Émile Zola 1871 "La Fortune des Rougon")
paroles désobligeantes
"Ils avaient maintenant aux lèvres des paroles désobligeantes." (Guy de Maupassant 1884 "L'Héritage")
propos désobligeants
"C'est ainsi qu'il y a des hommes prompts qui évitent soigneusement d'indisposer les gens et qui s'interdisent de répliquer aux propos désobligeants." (Maurice Cusson 1983 "Le contrôle social du crime")
remarques désobligeantes
"Des remarques désobligeantes s'élevèrent." (Gustave Flaubert 1881 "Bouvard et Pécuchet")
réflexions désobligeantes
"Elle n'y mit jamais d'autre obstacle que des réflexions désobligeantes, exprimées vertement chaque fois qu'un humble petit livre, cartonné de bleu, lui tombait sous la main." (Sidonie Gabrielle Colette 1922 "La maison de Claudine")
désobligeant d'inspirer
"Quand on n'inspire pas d'amour, il n'est pas désobligeant d'inspirer un peu de crainte, et Pitou, qui avait de grands appétits de dignité personnelle, n'eût pas été médiocrement flatté en découvrant ce genre de sentiment chez Catherine." (Alexandre Dumas 1851 "Ange Pitou")
