DÉPRAVÉ, adjectif

règle-cordial

Définition de dépravé

adjectif masculin singulier
  1. Altéré dans le goût, la saveur; corrompu.


Synonymes de dépravé


Contraires de dépravé


Exemples d'utilisation de dépravé

animal dépravé
"Bien loin d'être d'opinion que l'homme qui pense soit un animal dépravé, je crois que c'est la pensée qui fait l'homme." (François-René de Chateaubriand 1801 "Atala")

coeur dépravé
"Au moins avons-nous prouvé que le superstitieux quand il a des passions fortes et un coeur dépravé, trouve dans sa religion même mille prétextes de plus que l'athée, pour nuire à l'espèce humaine." (Paul Henri Thiry d'Holbach 1770 "Système de la nature ou Des loix du monde physique et du monde moral")

goût dépravé
"mais il se rencontre aussi dans le cœur humain un goût dépravé pour l'égalité, qui porte les faibles à vouloir attirer les forts à leur niveau, et qui réduit les hommes à préférer l'égalité dans la servitude à l'inégalité dans la liberté." (Alexis de Tocqueville 1835-1840 "De la démocratie en Amérique")

imagination dépravée
"L'ascendant de l'ordre et du beau moral perd tout son effet sur une imagination dépravée." (Anne-Louise Germaine Necker de Staël-Holstein, dite Madame de Staël 1871 "De l'influence des passions sur le bonheur des individus et des nations")

mœurs dépravées
"Mais, en s'adonnant à la littérature et à la philosophie des Grecs, en prenant leur harmonieux idiome comme instrument d'attaque contre le culte et les mœurs dépravées des païens, les Judéens de langue grecque dépassèrent le but qu'ils voulaient atteindre." (Heinrich Graetz 1882-1897 "Histoire des Juifs")

vie dépravée
"Sa conduite était fort opposée à celle des courtisans d'aujourd'hui, qui, malgré la vie dépravée qu'ils mènent et l'ignorance dans laquelle ils croupissent, ne rougissent pas de se qualifier de gentilshommes et de grands seigneurs, et qui auraient plus de raison de se faire appeler du nom de ces animaux à longues oreilles, dont ils ont, pour la plupart, les mœurs et la stupidité, plutôt que la politesse de la cour." (Jean Boccace Antiquité "Le décaméron")

âme dépravée
"mais la justice divine, niée par cette âme dépravée, semblait s'acharner à une juste vengeance." (Ernest Capendu 1860 "Le marquis de Loc-Ronan")







Une question, une suggestion  ? Écrivez-nous !

Copyright @ Synapse Développement 2019